photographies en argentique
Au cours de l’année 1970
j’entends et si le piano était un corps de femme
de Luc Ferrari.
Vingt-cinq ans plus tard, Mireille Larroche
me demande de lui créer un environnement
pour un hommage à
Luc Ferrari à l’Opéra Bastille.
J’ai dit oui avant de réfléchir.
Il s’agissait de mélanger dans de multiples projections des
portraits du compositeur
et des détails de nu féminin alors
qu’une cantatrice de rouge vêtue
déambulait en chantant
dans les couloirs à travers le public.
L’ordre des projections
était mûrement réfléchi mais la technique a
des caprices
et ce fut le désordre total.
Un désordre qui
avait quand même un certain charme,
ce qui ravi Luc Ferrari qui
est fâché avec l’ordre.
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