Je m'aperçois en revenant sur ces lieux que faire et refaire ce n'est pas refaire. Des espaces, où chaque parcelle m'est familière, deviennent une découverte, et même si je me place dans le même angle de vue une nouvelle vision m'apparaît. Et pourtant, je revenais plus par addiction que par nécessité artistique, mais une fois-là, je ne pouvais que constater qu'un nouveau travail passionnant commençait et que de nouveaux horizons s'ouvraient à moi. J'avais oublié que ce constat ne m'était pas étranger et que dans d'autres travaux le même processus avait fonctionné. Comme quoi, la mémoire de l'homme est courte.